Toccatas BWV 910-916
Éditeur |
Henle Verlag |
Réf. éditeur |
HN126 |
ISMN/ISBN |
9790201801261 |
Réf. DIAM |
101364 |
Niveau de difficulté |
niveau 5 (sur 5) |
Prix : 27,95 €
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Préface de l'éditeur
Parmi les oeuvres pour instruments à touches que Johann Sebastian Bach écrivit dans ses années de jeunesse, les sept toccate pour piano occupent une place prépondérante. Depuis le 17e siècle on désigne par toccate les oeuvres pour le cembalo ou l’orgue dans lesquelles le «plaisir de toucher» le clavier s’exprime librement dans l’échange plein de fantaisie entre les passages, les jeux d’accords et les phrases fuguées. La toccata n’a jamais eu de forme déterminée.
Les toccate de Bach ont en général quatre parties: un mouvement lent, introduit par un trait, suivi d’un mouvement plus vif, de préférence fugué à deux thèmes. Puis, un adagio dominé par des motifs lyriques et pour terminer un allegro fugué, généralement à deux thèmes. Parfois Bach en change la forme. Ainsi, dans la toccata en Ré majeur l’adagio du milieu est en trois parties dont la deuxième est fuguée. Peu de mesures séparent les fugues de la toccata en do mineur. La toccata en Sol majeur a une forme concertante à trois mouvements.
Aucune de ces toccate n’a été conservée sous forme de manuscrit de Bach, mais il existe de nombreuses copies provenant du cercle de ses élèves. Cependant, aucune d’elles ne contient les sept toccate et elles diffèrent sur certains points les unes des autres. Il n’est pas toujours possible de savoir s’il s’agit d’erreur, de changements intentionnels faits par les copistes ou de corrections dues à Bach lui-même. En examinant les sources, on se trouve devant des problèmes particuliers dont la solution ne donne pas toujours satisfaction. Le désir de trouver la meilleure source à l’aide de comparaison et de s’en servir autant que possible sans changement, se trouve limité lorsque la transmission est trop précaire où qu’elle dépend du hasard. C’est pourquoi, dans ce cas, il fallait donc essayer de se servir de plusieurs sources et à l’aide de conjectures, établir un texte qui se rapproche le plus possible de la pensée de Bach.
Pour cette édition, on a comparé les manuscrits provenant de la Staatsbibliothek Berlin, Preußischer Kulturbesitz: P 204, 213, 228, 275, 279, 281, 286, 287, 289, 295, 320, 419, 499, 508, 543, 595, 597, 801, 804, 1081, 1082, 1152, Ms. 40644 et Am. B. 56; de la Deutsche Staatsbibliothek Berlin-Ost le manuscrit P 803; de la Musikbibliothek Leipzig Ms. 8, le Andreas-Bach-Buch (III. 8.4) et finalement un manuscrit de la collection Gorke (309).
Notre texte se base sur les sources principales. Les écarts les plus importants entre les copies sont ajoutés dans les Remarques de l’annexe. Dans des cas particuliers, les versions différentes sont marquées en petites notes dans le texte. Les suppléments nécessaires provenant de sources secondaires et les additions de l’éditeur sont imprimés en petits caractères ou mis entre parenthèses. Les indications d’exécution, telles que le mouvement, les signes d’articulation et d’ornement sont donnés sous réserve lorsqu’ils ne se trouvent pas dans toutes les sources. Ils correspondent à l’exécution «manierlich» habituelle au cercle de Bach et que le compositeur n’avait pas toujours besoin de mentionner, parce que, même sans cela, elle était familière aux musiciens de l’époque et leur laissait une certaine liberté d’exécution.
L’exécutant peut faire son choix en considérant que les clavecinistes, qui autrefois ont copié et joué les toccate de Bach n’étaient pas parmi les moins capables de leur corporation et qu’à cette époque on recherchait des impressions vives et pourtant délicates qui se manifestaient aussi dans l’ornementation plastique de l’architecture et que le cercle de Bach appréciait, y voyant le témoignage d’une vie spirituelle et active, pleine de finesse et de subtilité.
Cette édition est conforme à la manière de Bach, également dans sa notation. Elle retrace aussi fidèlement que possible le mouvement des voix et leur rapport sonore dans le domaine des deux portées. Les signes d’altération et les endroits notés en clef d’ut sont adaptés à l’écriture moderne. Les propositions de doigté ont été ajoutées. Au commencement de chaque toccata est indiqué le numéro du catalogue thématique-systématique des oeuvres de J. S. Bach par Wolfgang Schmieder (Leipzig 1950). Comme ces toccate sont parvenues jusqu’ à nous sans être classées – à part la toccata en ré mineur qui est la 1re dans les copies et celle en fa# mineur qui est la 2e, tout au moins dans une copie – on a donné dans cette édition la 1re place à la toccata en ré mineur, tandis que celle en Sol majeur, qui se distingue des autres par son caractère concertant, est placée la dernière.
Erlangen, hiver 1970/71
Rudolf Steglich
Détail du recueil
N° |
Catégorie |
Auteur |
Description |
1 |
Piano |
BACH JS (Johann Sebastian) |
TOCCATA BWV 910 |
2 |
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TOCCATA BWV 911 |
3 |
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TOCCATA BWV 912 |
4 |
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TOCCATA BWV 913 |
5 |
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TOCCATA BWV 914 |
6 |
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TOCCATA BWV 915 |
7 |
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TOCCATA BWV 916 |