Lalita-Nartya, poème chorégraphique

Auteur COULOMB Laurent

Partitions Harpe

Illustration de Lalita-Nartya, poème chorégraphique
Éditeur Billaudot
Réf. éditeur GB9665
Collection Anne RICQUEBOURG
ISMN/ISBN 9790043096658
Réf. DIAM 228340
Niveau de difficulté niveau 4 (sur 5)
Prix : 8,10 € Envoi différé
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Note de l'auteur

Lalita-Nartya a été écrite sur la suggestion d’Églantine Bisserier, danseuse odissi (danse classique de l’est de l’Inde). Cette pièce était destinée à l’accompagner sur une chorégraphie en partie préexistante. Ce sont donc des exigences chorégraphiquesqui ont commandé quelques-unes de ses caractéristiques essentielles, notamment sa structure rhapsodique et ses fréquents changements de rythme et de climat. Le défi de l’écriture consistait à donner une unité formelle à la pièce sans contrarier le parcours chorégraphique déjà partiellement constitué. Quant au langage harmonique, il a été, logiquement, construit à partir de modes karnatiques, mais sans rechercher le pittoresque pour autant.
Le titre, Lalita, (tout à la fois « celle qui joue », « l’amoureuse » ou « la très belle »), est en même temps une évocation de la déesse Gaudi (dont Lalita est l’un des noms dans la religion hindoue) et un hommage à la grâce de la danseuse qui a inspiré la pièce (nrtya désigne tout ce qui se rapporte à la danse). Il signifie ainsi à la fois : « la danse de la plus belle », et « le jeu de la déesse ».
L’introduction expose dans la douceur un rythme pointé caractéristique qui unifiera toute la pièce, puis une brève anticipation du motif principal. Après un glissando affirmant la gamme, la danse commence par exposer plusieurs brefs motifsthématiques aux profils distincts, mais unifiés par la cellule rythmique originelle, et dont l’enchaînement propose divers contrastes agogiques ou dynamiques adaptésà la chorégraphie (le motif principal, déjà anticipé dans l’introduction, reviendra comme un leitmotiv tout au long de l’œuvre). Survient une rupture dans le discours (mes. 65), qui introduit en fait une séquence un peu plus modérée, mais dont
l’animation progressive mène à un climax construit sur le premier motif (mes. 88 et suivantes). Un decrescendo amène alors une dernière séquence (mes. 103 et suivantes), qui exploite une nouvelle fois le premier motif avant de mener, après
un dernier crescendo, jusqu’à une coda contemplative et éthérée.
Laurent COULOMB