Éditeur | Productions d'OZ |
Réf. éditeur | DZ2880 |
ISMN/ISBN | 9782897377977 |
Réf. DIAM | 239799 |
Ma visite à un club de jazz dans une sombre ruelle m’inspira pour composer le Dark Alley Swing. La nuit était froide et brumeuse. Les gens faisaient la queue en attendant l’ouverture des portes. La bruine tourbillonnait lentement dans le ciel éclairé par les lampadaires de la rue, plus bas, des pièges à rats étaient dissimulés dans de discrets endroits. Il se dégageait une atmosphère qui donnait la chair de poule et qui ressemblait à une scène de vieux film. Après le concert, en rentrant chez moi, ces souvenirs se sont déroulés sous forme d’une petite création que l’on retrouve dans ce morceau.
Au début, on peut entendre les pas pressés d’un individu tandis que des ombres obscures et des bruits inattendus jaillissent de toutes parts. Puis, les bruits de pas se multiplient et forment un écho et l’individu commence à réaliser qu’il n’est pas seul. Ses battements de cœur croissent à mesure que plus de bruits inattendus apparaissent. Un a un, des individus d’apparence dangereuse surgissent des coins obscurs de la ruelle et se rassemblent en deux groupes. La tension entre les deux groupes croît et, soudain, la ruelle s’anime et se réchauffe tandis qu’une dispute éclate entre les deux bandes qui conduit à des échanges de dangereux coups de poings.
Des bruits d’hommes se poursuivant et d’impacts de coups de poings resonnent dans la sombre ruelle. Tout cela ressemblait à une parfaite chorégraphie de dance. Au loin, les bruits d’une sirène de police se mêlait progressivement aux bruits ambiants au fur et à mesure qu’elle se rapprochait des lieux. Dès que le son de la sirène apparut au coin de la ruelle les combats cessèrent subitement tandis que les bagarreurs disparurent dans l’obscurité de la ruelle.