Sagas N° 1 à 6

Auteur GUILLOU

Partitions Orgue classique

Illustration de Sagas N° 1 à 6
Éditeur Schott Mainz
Réf. éditeur ED 9796
Réf. DIAM 251076
Prix : 30,95 € Envoi différé
Ajouter à mes favoris

Note de l'éditeur

C'est le nom donné aux anciens récits et légendes scandinaves rédigés pour la plupart en Islande. Le terme lui-même est d'origine germanique, du prédicat "sagen" qui signifie dire, conter; le titre participe aussi du sens de ce qui se dit, se raconte dans une épopée musicale d'aujourd'hui. Trois d'entre ces pièces, les Sagas 2, 4 et 6, ont ceci de particulier qu'elles furent des improvisations.

Dans la première Saga, c'est l'instrument qui semble s'éveiller d'un rêve dont les deux éléments opposés s'ordonnent peu à peu. Les staccati de la pédale vont bientôt régir l'ensemble. Ils domineront et s'amplifieront alors que différents jeux solistes, Cornet, Cromorne, déploiront leurs courbes dans un esprit antinomique. Puis le rêve s'imposera pour ne point finir.

La deuxième Saga est une danse sombre et frénétique sur des groupes de sinq doubles-croches. Elle s'évanouit puis, après un long silence, surgit une note, et cette note unique, sur trois jeux solistes différents, battue, chassée par ses deux notes voisines en accents, en anacrouses, en appogiatures de plus en plus exacerbées, disparaît pour laisser place à la sombre danse qui, dès lors, prendra une plus grande ampleur. Elle sera interrompue abruptement par la note irrité, exaspérée, frémissante de cette abercité qui débordera d'elle-même et s'éclipsera. Une dernière fois, la sombre danse reparaît et se déchaîne jusqu'au paroxysme.

La troisième Saga se déroule comme une mélopée très ancienne, souvenir de chant ossianique des premiers âges.

La quatrième Saga développe un lyrisme de conte. Mais dans le discours intervient une sorte de fulgurance destructive dont les chaînons de plus en plus serrés laisseront place un instant à la narration pure, laquelle, après quelques soubresauts, achèvera l'oeuvre en laissant le souvenir d'un grand danger vaincu par la candeur.

La cinquième Saga est une sorte de promenade clame, entrecoupée de quelges controverses, interceptions, démonstrations un peu plus animées.

La sixième Saga développe une sorte de thème-fusée dont le constant rebondissement rhythmique peut faire surgir l'idée d'acclamation apologétique et d'exaltation.