Éditeur | Henry Lemoine |
Réf. éditeur | 29574 |
ISMN/ISBN | 9790230995740 |
Réf. DIAM | 255267 |
La période de confinement qui a débuté en France en mars 2020 a été pour moi l'occasion de réfléchir aux directions que je désirais prendre dans les années à venir et de me lancer quelques petits défis d'écriture. Parmi eux, j'ai décidé de débuter la composition de deux pièces pour le même effectif, à savoir le quatuor à cordes, afin précisément de tester ma capacité à me renouveler. Si le Quatuor n°5 est une œuvre abstraite et continue (il s'agit en fait d'un canon rigoureux entre les quatre instruments), le Quatuor n°7 est une pièce moins linéaire, ou plutôt, une pièce où des linéarités se succèdent et s'entrechoquent. Il s'agit en effet d'une œuvre ou plusieurs processus de déformation d'une idée initiale rythment la forme. La notion de périodicité est omniprésente, dès le début de l'œuvre où un accord est répété à intervalle de plusieurs secondes, le silence étant progressivement investi par des textures de plus en plus continues. Au milieu de la pièce, les quatre instruments investissent une texture globale composée de périodicités superposées, comme si des métronomes à des tempi différents étaient déclenchés en même temps. Ce quatuor est une œuvre que je qualifierais de "mécanique" et a été composé dans la perspective d'être augmenté par un orchestre dans une pièce concertante, Cadenza n°4, que j'ai déjà écrite. Il est dédié aux membres du Quatuor Diotima.