Éditeur | Henry Lemoine |
Réf. éditeur | 29823 |
ISMN/ISBN | 9790230198239 |
Réf. DIAM | 264531 |
L'oreille absolue, que l'on peut définir comme la capacité d'associer à tout son entendu le nom de la note correspondante - et réciproquement - sans recours à aucune note de référence, de manière innée en quelque sorte, fait l'objet de nombreuses confusions et imprécisions, voire de fantasmes, le qualificatif absolue prenant alors le sens de toute-puissante ou d'infaillible.
L'oreille relative en revanche ne jouit pas du même prestige : serait-ce parce que cette expression, prise au pied de la lettre, semble désigner une oreille "approximative" ? Il s'agit pourtant de cette même capacité à relie - toujours dans les deux sens - sons et noms de notes mais à partir d'un son ou note de référence, comme par exemple le La du diapason ou la tonique de la phrase musicale considérée, ou plus généralement et par extension, à partir de la note entendue précédemment.
Aussi la notion d'oreille relative se rapporte-t-elle tout simplement au fait de pouvoir lire - et donc d'écrire - les notes d'une phrase musicale les unes après les autres ou plus exactement les unes par rapport aux autres.
Cette capacité qu'on désigne également par audition intérieure qualifie ceux qui la possèdent de lecteurs ; avoir de l'oreille ou avoir l'oreille musicale, est la seule capacité indispensable au musicien, y compris à celui qui a l'oreille absolue !
La présente méthode se propose de développer cette capacité essentielle de telle sorte que ce qui relève d'une faculté innée et ce qui est acquis par la pratique finissent par se confondre et surtout d'une manière suffisamment sûre pour considérer cette dernière comme quasi infaillible ou absolue ; cet objectif atteint, le titre de l'ouvrage sera justifié : le musicien possèdera désormais l'oreille relative absolue !